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Jour de la Terre et numérique responsable
Chaque année, le 22 avril, s’organise le Jour de la Terre. Il réunit partout dans le monde un grand nombre de participants. En 2020, malgré l’impossibilité des rencontres physiques, une mobilisation en ligne sans précédent a rassemblé des participants du monde entier.
Cette journée particulière est l’occasion pour Alrig de détailler son engagement environnemental. En effet, en tant que cabinet de conseil en stratégie numérique, Alrig est particulièrement sensible de longue date à un sujet qui prend de l’ampleur cette année : le numérique responsable.
L’impact sous-estimé du numérique
L’impact du numérique, souvent invisible à ses utilisateurs, est parfois sous évalué par ceux-ci ou réduits au symbolique envoi de mails. Pourtant, ce secteur affecte de manière croissante notre environnement. Par exemple, il est une source important de gaz à effet de serre. La part des émissions s’élève ainsi à 3,8% des émissions mondiales en 2019 selon l’association GreenIT.fr. Dans ce contexte, des études récentes sur le sujet sont entreprises par diverses entitées telles que l’ADEME ou le think tank The Shift Project.
Les équipements utilisateurs constituent la principale source d’impacts environnementaux. C’est plus précisément leur fabrication qui tient le rôle le plus important : 40% des émissions de gaz à effet de serre du numérique sont issues de la fabrication des équipements. Néanmoins, d’autres impacts (sociaux comme environnementaux) ont aussi leur l’importance et sont souvent oubliés dans les évaluations. L’épuisement des matières premières ou encore l’exploitation des populations locales font ainsi partie des facteurs à considérer.
Une nécessité de sensibilisation, même en haut lieu
Face à cet impact, le manque de sensibilisation dans le milieu des systèmes d’information est un problème récurrent. Si le sujet est aujourd’hui évoqué par ceux qui y sont sensibilisés, il est loin d’être omniprésent. La réflexion autour des usages a encore un long chemin à parcourir, en témoigne la mise en place automatique de la 5G. Malgré l’augmentation importante du débit qu’elle va permettre, aucun questionnement n’est abordé quant à la limitation de son déploiement sur le territoire. Son usage commercial limité devrait pourtant supposer une discussion sur l’utilité de son déploiement systématique. Lors de la dernière conférence de l’Arcep sur les territoires connectés et la 5G, le sujet de son impact environnemental n’a pas été abordé une seule fois par les participants, en 3 h de débat.
Le Jour de la Terre est donc l’occasion pour Alrig de sensibiliser au numérique responsable. Sensibiliser les collectivités est un premier pas pour adapter leur stratégie numérique. Générateur d’économie, le numérique responsable n’est pas là « pour faire vert » mais s’accompagne de réduction des coûts qui devrait pousser les organisations à repenser leur modèle.
Saisissons cette journée pour promouvoir des comportements responsables, favorisant l’économie circulaire. Le numérique ne doit pas aggraver le problème climatique mais au contraire favoriser la transition écologique.